L'interview 'pour de faux', avec de vraies réponses !

Pourquoi la campagne ? Et l’Aveyron ?

Vincent : « Parce que c’est la plus belle ! (rires) Et pour la variété des paysages. Ici, on a un mélange de campagne, de montagne et aussi la plage avec les lacs. C’est aussi un retour aux sources pour moi, parce que j’y ai passé beaucoup de temps enfant. »

Marjolaine : « Je dirais, pour la qualité de vie, pour la beauté de ce territoire : petites montagnes et grands lacs, que du bonheur pour les grands et les petits. Chaque saison a son charme et ses joies….mais aussi pour le dynamisme local. Arvieu est un village singulier, innovant et qui bouge, c’est aussi le pourquoi de notre arrivée en Aveyron. Ces gens-là sont assez incroyables !
Non, en vrai, pour de vrai, vrai, c’est pour la soupe au fromage qu’on est là !! mais chut.. »

 

En quelque mots, pourquoi « Maison Fourmille » ?

Vincent : « parce qu’on a énormément d’idées et d’envies et qu’il fallait trouver un nom qui dise tout ça… et que quand ça chatouille, ça grattouille et que c’est fait maison !! c’est MAISON FOURMILLE… » !!!!

Marjolaine : « Maison Fourmille, ben parce que chez nous il y a 300 projets et envies à la minute… que les idées sont notre moteur. Le concept du fourmillement, ça nous caractérise plutôt pas mal (rires). Quand j’entends que des gens s’ennuient, c’est quelque chose que je ne connais pas… Donc quand on a décidé de monter notre petit studio de création, La Maison qui fourmille était une évidence… pour nous en tout cas ! « 

 

Quel est votre formation initiale ? votre parcours ?

Vincent : « J’ai un BTS textile obtenu à Olivier de Serres à Paris, dans la foulée j’ai intégré l’équipe de création de la marque de vêtements enfant Catimini dans laquelle j’ai travaillé sur les collections pendant 6 ans. Puis retour dans le Sud, à Albi. Après un bref passage chez Teddy Smith j’ai travaillé a Graulhet en tant que designer de bagageries, d’accessoires (sac, casquettes,…) et mode (jeans,…) en sous-traitance pour des marques comme BLANCO, QuickSilver,…
Après cet épisode, je me suis mis en freelance et cette aventure continue depuis bientôt 10 ans … maintenant à deux. Et plus on est DEUX fous plus on rit !!

Marjolaine : « Pff….personnellement, je ne connais pas vraiment le ligne droite, je suis une curieuse, une aventurière qui déteste la routine… on va faire court parce qu’un parcours est toujours un peu compliqué à résumer. On va dire que je me suis perdue en fac de droit, puis que j’ai fait un BTS d’architecture d’intérieur et j’ai continué en FAC d’Arts Appliqués, avec une licence. Puis j’ai fait une formation de web designer … et après j’ai travaillé dans plusieurs entreprises. Et j’ai aussi fait un « saut » en Inde de 3 ans dans le Kérala et le Tamilnadou (Inde du sud). J’y ai travaillé pour différentes entreprises et en parallèle j’ai monté un petit atelier de création textile pour des femmes en difficultés. Une belle expérience de vie en lien avec mes valeurs … et je suis rentrée en France par amour ! (sourire) Voilà vous savez tout… ou presque « (rires)

Comment fonctionne votre duo créatif ? Avez-vous des rôles définis ?
Vincent : « Alors, Marjolaine fait le café, parce que j’ai tendance à le faire trop fort à son goût ! (rires) et moi je le bois !!!
Non, sérieusement, on réfléchit ensemble sur les idées pour chaque projet, cet échange est essentiel pour moi car tout part de là, ce ping-pong mental est très souvent le déclic pour toute la création qui va suivre. Marjolaine a cette faculté, qui me manque parfois, de synthétiser les choses pour que le message soit plus pertinent. Ça ne m’empêche pas d’en faire parfois à ma guise, mais c’est une ligne d’horizon qui permet de garder le cap ! (whoua c’est beau… rires)

Marjolaine : « Alors… en fait, c’est une sorte de flipper créatif géant, quand la balle est lancée ça n’arrête pas de « bumper, les idées fusent jusqu’à l’extra-ball !!  Mais en général, je suis un peu plus sur la partie cadrage, structuration du projet, mise en page. Souvent j’insuffle l’idée et Vincent est un illustrateur impressionnant et extrêmement exigent. Il met en image et ajoute de la poésie… je dirais au final qu’on se complète plutôt pas mal. (sourire) En tout cas je prends plaisir à travailler avec lui, c’est très riche.  »

 

Qu’est qui vous fait vibrer ?

Vincent : « La variété —pas la chanson— la diversité des projets, la nouveauté, savoir qu’on tient une bonne idée et qu’au final les gens soient contents. Penser que rien n’est impossible. »

Marjolaine : « Voir un client content, relever des défis…euh… rencontrer les gens, leur métier, leur passion… »

 

Vous avez une ligne directrice ?

Vincent : « Faire de belles choses et s’étonner soit même ! »

Marjolaine : « Donner du sens à la créativité en valorisant les beaux projets… et apprendre en faisant des choses différentes, en rencontrant des gens.
Fuir la routine. »

 

Pourquoi faire appel à vous plutôt qu’à d’autres ?

Marjolaine : « Ah, la question… bien, alors parce qu’on aime les gens, qu’on se donne à 200% dans notre boulot, que l’on a de la bouteille et de bonnes idées et puis qu’on est sympa !! Si avec ça vous n’êtes pas convaincus !! (rires)

Vincent : « Parce qu’on est les meilleurs, enfin c’est ce que dit ma maman ! » (rires)

Une citation qui vous parle ?

Marjolaine : « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. » de Confucius

Vincent :  Tout pareil que Marjolaine !!

 

Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite ?

Marjolaine :  » Qu’on nous sollicite pour de beaux et nouveaux projets (on aime les challenges ) avec à la clef de belles rencontres humaines  »

Vincent :  » Du travail et des projets qui font vibrer. »